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L’œuf ou la poule de l’immobilier.

Publié le 04/01/2016

 

Vous envisagez d’acquérir un nouveau logement. Mais voilà, vous êtes déjà propriétaire et une question vous taraude : dois-je me préoccuper de vendre mon habitation actuelle avant d’acheter la prochaine ou… inversement ? En effet, si vous vendez votre bien en première instance, vous prenez le risque d’être pris par le temps et de ne pas disposer de la sérénité nécessaire au meilleur choix de votre futur appartement. Mais si vous commencez par acheter, il y a de fortes probabilités que vous remboursiez deux crédits concomitamment pendant quelques mois a minima.

Vendre d’abord semble l’emporter.
Vous l’aurez compris, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte et il n’existe pas de solution qui convienne à tous les cas de figure. Pourtant, il semble que vendre en premier apporte une certaine quiétude car ne vaut-il pas mieux se trouver à la tête de deux domiciles que d’en être dépourvu ? D’autant que, dès la signature de la promesse de vente de votre acquéreur et son option d’obtention de crédit levée, vous pourrez entamer la quête de votre futur bien, même si l’aléa d’une vente cassée persiste jusqu’à la signature définitive devant le notaire.

De vrais risques, cependant.
Cela dit, les amateurs de verre à moitié vide feront remarquer qu’être contraint de déménager sans avoir trouvé son prochain domicile constitue un vrai problème, à moins qu’une solution temporaire soit possible chez des amis ou de la famille par exemple. Ce qui, au passage, impliquera deux déménagements et probablement les services d’un garde-meuble. Des frais supplémentaires qui expliquent que certains préfèrent prendre leur temps pour dénicher l’oiseau rare, tablant sur une vente rapide de leur appartement en raison d’une forte demande locale.

Le soutien de votre banquier.
Pour finir, et dans la mesure où l’on peut accorder quelque crédibilité aux statistiques, il apparaît qu’une vente réclame davantage de temps (95 jours en moyenne) que l’achat de la maison idéale. Et ce, même si une transaction dépend essentiellement du marché de l’immobilier local et de l’offre des biens disponibles dans le secteur que vous souhaitez habiter. Quoi qu’il en soit, le conseil voire le soutien de votre banquier reste un élément indispensable à votre décision finale.

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